À l’église catholique ukrainienne Saint-Michel-Archange, rue D’Iberville, à Montréal, Ivan Toporivskyy consulte des dépliants informatifs d’aide à l’emploi, déposés sur une table.
Ils sont à la disposition des réfugiés qui viennent chercher un peu d’aide et de réconfort dans ce lieu de culte transformé en centre de dons depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a près d’un an.
Quand on lui pose la question, le grand homme, originaire de Tchortkiv, dans l’ouest de l’Ukraine, acquiesce vivement, en ukrainien : Tak, tak. Ça a été dur financièrement depuis son arrivée au Canada, le 24 novembre 2022.
Après un mois à l'hôtel, offert par la Croix-Rouge canadienne, Ivan a trouvé un logement pour lui, sa femme et deux de ses enfants — son aînée vit en Italie. Un quatre et demi dans le quartier Côte-des-Neiges, pour lequel il a dû payer trois loyers en avance, une pratique illégale au Québec.
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